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Entre 2004 et 2016, le saxophoniste alto David Binney a réalisé neuf albums pour Criss Cross en tant que leader ou co-leader, présentant principalement sa musique originale. Le dixième album avec Criss Cross, A Glimpse Of The Eternal, est, comme dit Binney, "complètement différent de tout ce que j'ai déjà fait ; relax, une ambiance agréable, rien de trop compliqué ou d'intense". L'album a été enregistré le 29 juin 2021 au Samurai Hotel Recording Studio et il est mixé et masterisé par Mike Marciano aux Systems Two Recording Studios.

Cet album a été enregistré à Paris, au studio Delta et mixé à Paros, l'une des îles Cycladiques les plus intenses de Grèce. Le jazzman emmène avec lui un trio très ouvert sur l'électro, délaissant sa contrebasse pour une Fender VI, un instrument aux sonorités graves entre basse et guitare. Pour restituer l'intensité vibratoire de l'île, il a choisi des climats électriques, envoûtants. L'occasion pour le musicien d'amorcer un virage artistique qu'il appelait de ses voeux depuis quelques temps.

Le trio soul US révèle Angels & Queens, leur très attendu premier album en 2 parties, produit par Sounwave (Kendrick Lamar, Beyonce).Après 2 EPs acclamés par la critique et le titre phare Love & Hate In a Different Time, le trio qui se démarque par son originalité et la voix hors du commun de Jacob Lusk promet de nous faire vivre encore de belles émotions avec ces nouveaux morceaux, à linstar de lexceptionnelle performance quils ont livrée lors de la cérémonie douverture du dernier Festival de Cannes.

Parmi les harmonicistes dits West Coast, James Harman occupait une place à part. Plus terrien et moins jump que ses homologues, il était avant tout un excellent chanteur avec une gouaille et un placement en lien direct avec ses origines sudistes. Chanteur donc, harmoniciste, mais aussi guitariste et pianiste, producteur, et surtout créateur avec des convictions. Sa disparition à 74 ans en Mai 2021 a laissé un grand vide. James naît à Anniston dans l'Alabama le 8 juin 1946. Il se met d'abord au piano mais essaie aussi les harmonicas qui sont posés dessus. Il chante à l'église locale et pratique aussi l'orgue, la guitare et la batterie. Il déménage en Floride où il joue avec plusieurs groupes dont le Icehouse Blues Band. C'est à Miami que son avenir va grandement se décider. Il y rencontre Henry Vestine et Bob Hite lors de concerts de Canned Heat, qui le convainquent de venir s'installer en Californie, lui promettant du travail et des concerts. En 1970 James joue en première partie de Canned Heat, avec le Icehouse Blues Band et aussi Albert Collins que Vestine et Hite ont convaincu de la même façon. En 1978, il décide de se produire sous son propre nom et c'est la naissance du James Harman Blues Band qui sera un véritable réservoir incubateur des musiciens basés sur la Côte Ouest : Phil Alvin, Bill Bateman, Gene Taylor, David Kid Ramos, Stephen Taylor Hodges, entre autres, garniront les rangs du groupe. Après un 1er volume < Live > Enregistré au cours du 2ème Festival de Blues de Tamines en Belgique, le 29 Août 1992, ce second volume propose un enregistrement datant de 2003 lors du Festival < Spring Blues > à Ecaussinnes en Belgique.

Enregistrer un album en trio avec un piano, une guitare et une trompette, aucun jazzman n'avait songé à le faire et à utiliser cette formule instrumentale si particulière ! Le pianiste et compositeur Thierry Maillard a eu cette idée lumineuse et a osé se lancer dans cette aventure musicale singulière et risquée.

L'objectif derrière ce projet est de donner une voix aux "vies noires" (Black lives) et d'écouter ce qu'elles ont à dire en 2021-2022. Stefany Calembert, productrice, explique : "J'ai été témoin de racisme toute ma vie et j'ai souvent été profondément troublée par l'air de supériorité et l'hypocrisie des blancs. Même ceux qui ne sont pas racistes se sentent généralement mal à l'aise de discuter la question du racisme, qui reste un sujet très tabou et un mal social que nous nions en grande partie. En tant que personne blanche, je voulais faire ce projet pour ouvrir un dialogue sur ce problème mondial. Trop souvent, la communauté noire est livrée à elle-même, mais nous devons tous prendre conscience de la réalité quotidienne du racisme et de l'injustice et la douleur qu'il inflige. Amplifions la voix des vies noires (Black lives) dans toutes les parties du monde, à travers les générations et les divers styles musicaux. Remontons le moral des gens et donnons de la force à ceux qui sont confrontés aux inégalités raciales. Mettons en relation les artistes, les auditeurs, les associations, car plus nous sommes nombreux, plus nous aurons de puissance pour changer les choses."

Confessin' the blues rassemble les plus grands bluesmen de tous les temps et offre un parfait enseignement du genre. Le choix des chansons a été fait par The Rolling Stones en collaboration avec BMG et Universal Music. Dans la mémoire collective, les Stones ont toujours été fans de blues. Toute leur inspiration vient de là : bien avant le début de leur carrière jusqu'à leur dernier album en date, Blues lonesome, qui illustre leurs interprétations de classiques de blues, dont la plupart apparaissent ici dans leur version originale.

Six ans après la sortie d'une première compilation regroupant tubes et raretés de la maison, Daptone Records remet le couvert avec Daptone Gold II. Si le premier volume a permis de mettre un coup de projecteur sur la singularité du son Daptone, ce second volet montre à quel point ils n'ont cessé de produire ces dernières années... On retrouve donc des titres déjà disponibles sur des albums, ou bien uniquement sur 45 tours, ainsi que quelques exclusivités. La compilation s'inscrit aussi dans la suite logique des Super Soul Revue, une série de concerts réunissant la quasi-totalité des artistes Daptone sur une même scène, qui donnera lieu à trois soirées exceptionnelles au célèbre Apollo Theater. Ce double album devrait combler les fans de la première heure du label de Brooklyn, devenu l'une des principales sources du revival soul et un modèle d'indépendance pour les maisons de disques.

Si vous pouviez lancer un appel à votre pays, que diriez-vous ? Avec la chanson phare de son dernier album, Dear America, l'auteur-compositeur s'est retrouvé à déballer une relation de sept décennies avec un partenaire aux comportements extrêmes. Eric Bibb a connu de nombreuses Amériques différentes : la bonne, la brutale et la truande. Né à New York le 16 août 1951, le coup de foudre du revival folk des années 60 reste une époque très vivante dans sa mémoire. Pourtant, tout aussi tenaces sont les périodes sombres de cette société comme l'année dernière, lorsque les manifestants ont mis en évidence la blessure ouverte des relations raciales aux tats-Unis tandis qu'une amère élection présidentielle a exacerbé des lignes de bataille déchiquetées. Cet album est une lettre d'amour parce que l'Amérique, pour toutes ses associations avec la douleur et son histoire sanglante, a pourtant toujours été, malgré tout, un lieu d'espoir et d'optimisme incroyable.

Les démons familiers sont toutes les musiques qui l'ont fasciné et nourri au travers d'enregistrements, de rencontres, les musiciens qu'il aime et qu'il admire, morts ou vivants, proches ou lointains. Il lui semble parfois que toute cette faune vit en lui, formant un magma de sons et d'émotions, une cohorte d'esprits amis qui lui soufflent à l'oreille des désirs de musique, des inspirations.

Elle présente ici un premier opus de chansons originales où elle révèle sa personnalité musicale, en particulier dans la virtuosité de son scat. Cet album de jazz d'une grande variété musicale, passant d'une section de cuivres à un orchestre à cordes, avec des influences de jazz manouche, révèle au travers de ses différentes couleurs, la singularité artistique de Leïla Duclos, véritable funambule de la musique. On y découvre le feu de son énergie musicale, avec une place primordiale donnée à l'inspiration et à l'improvisation, mais aussi dans les thématiques des textes à la fois sentimentaux et poétiques, parlant d'amour, de colère, d'idéal, de rêve, de toutes ces choses qui, en fin de compte, peuvent tout à la fois nous consumer et nous animer.